4 bonnes raisons de lire mon livre

16:41 mercredi 21 décembre 2011

L'ironie du sort a choisi hier, jour de mon anniversaire, pour marquer le premier jour sans commande de "De Besançon à Philadelphie - 1000 jours en Amérique". Il faut dire que, à l'exception de cette page Facebook et de mes réponses aux questions posées lors des pré-commandes, je n'ai pas fait du tout de promotion de l'ouvrage.

Alors pourquoi franchir le pas et acheter mon livre ? Je vous livre ici quatre bonnes raisons de le faire...

 Votre serviteur joue au cowboy par près de 40° C en pleine Vallée de la Mort, ce qui n'est pas une raison pour acheter son livre. La liste commence juste après...

 1) Vous pouvez l'essayer avant de l'adopter :

 Le livre est en partie consultable sur Google Books où 20% de l'ouvrage vous sont proposés de manière totalement gratuite. Si vous êtes indécis, cliquez sur ce lien et jugez donc par vous même !

 2) Plus que le journal d'une expatriation : 

Pratiquement deux ans ont été nécessaires pour mener à bien ce projet. Je ne me suis donc pas contenté de reprendre le contenu du blog, le livre est une vraie refonte de notre expatriation où j'essaie de faire passer plusieurs messages, de transmettre ce que l'Amérique m'a appris, d'expliquer pourquoi et comment cette expérience a fait de nous des personnes différentes.

Vous apprendrez beaucoup sur l'Amérique, sur l'expatriation en général et sur les différences culturelles entre nos deux pays. Si ce pays vous laisse indifférent, si vous l'adorez ou au contraire le détestez, ce livre est fait pour vous. J'ai longtemps pensé que les USA étaient le dernier pays dans lequel je voudrais vivre, et je suis heureux aujourd'hui d'admettre que j'ai longtemps eu tort. Parce que ce pays est fantastique ! 

The cowgirl, au bord de Horseshoe Bend en Arizona. Un panorama unique au monde !

 3) Les premiers retours des lecteurs sont excellents :

Je n'ai jamais rencontré Marjorie, qui a pourtant été l'une des toutes premières lectrices à acquérir l'ouvrage. Trois jours lui ont suffi pour dévorer le livre de bout en bout. Son enthousiasme est tel que je ne peux m'empêcher de le partager avec vous, tout comme celui d'autres lecteurs et lectrices m'ayant envoyé leurs impressions :

Marjorie :
 "Je dévore ton livre, j'adore, et je rêve encore plus de voyages, d'expate et des USA ! (...) Cela se lit facilement, avec entrain, curiosité, et une page en amène une autre, et une autre encore, impossible de s'arrêter ! (...) Je conseille ton livre à tous les amoureux de voyages, d'évasion, de rêve, et oui, ton livre nous montre un visage de l'Amérique parfois méconnu. Lisez ce livre ! Lisez ce livre ! Ah oui, et lisez ce livre !"
Nathalie : 
" Juste quelques mots pour saluer ton talent d écrivain ! Je suis sous le charme de ta plume, beaucoup d'émotions à lire ton livre, rires aussi!!! Un pur bonheur! J'encourage tout le monde à lire vos aventures aux States!!!!!!! "
 Jeanine : 
 "Grace au livre, j'ai beaucoup voyagé et appris beaucoup de choses. La lecture est très agréable, félicitations !" 
 Julien :
 "Belle plume pour ton premier essai litteraire!! En espérant que tu nous produises d'autres choses dans l'avenir!"
Françoise, grande voyageuse et blogueuse qui a également écrit plusieurs ouvrages : 
 "Voici déjà un moment que ton livre a été dévoré, non sans plaisir tu te doutes, donc savouré surtout pas avalé "à l'américaine" ! J'en ai beaucoup aimé le ton, (...) je ne sais pas si j’ai des passages préférés parce qu’en fait j’ai tout aimé. Le rythme est soutenu et régulier. (...) C'est vrai qu'à chaque chapitre on a l'impression de voir un enfant émerveillé devant son sapin de Noël !  Il me reste à souhaiter que ton livre rencontre tout le succès qu'il mérite.(...) Restez comme vous êtes, toujours prêts à ouvrir les yeux et vous émerveiller de tout ce qui vous entoure. Le planète est encore belle malgré ce qu'on lui fait subir ; vous n'avez pas fini d'en faire le tour !"

Au sommet de l'Empire State Building, on ne joue plus aux cowboys. Qui a trouvé la statue de la Liberté ?

4) Satisfait ou remboursé : 

Si le livre n'est pas à la hauteur de vos espérances, je m'engage à le rembourser sans rechigner et sans vous poser la moindre question. Vous me retournez l'ouvrage, je vous rends votre argent. Parce que c'est comme ça que ça marche en Amérique, et que j'ai confiance en ce livre !

N'hésitez plus et joignez le groupe des lecteurs de "De Besançon à Philadelphie - 1000 jours en Amérique". Peut-être vous servira-t-il de déclic pour partir à l'étranger, peut-être qu'il vous fera simplement voyager par procuration. Dans tous les cas, je pense que chacun devrait y trouver son compte. C'est mon objectif ! Pour commander, vous pouvez utiliser les liens et boutons ci-dessous :
  • Bouton pour paiement électronique (carte ou Paypal) :



Choix du mode d'expédition (prix total, livre + frais de port) :



Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et à tous, et rendez-vous en 2012 pour de nouvelles aventures !

L'aboutissement !

16:32 mardi 13 décembre 2011

Ecrire un livre est un projet qui peut sembler fou, ambitieux, impossible pour un amateur qui en est à sa première tentative... Quelque part, c'est un peu comme tout quitter pour partir vivre aux USA, sans jamais avoir pris l'avion, en ignorant presque tout de son futur pays d'accueil !

Aujourd'hui, je pense avoir réussi (et réuni) ces deux aventures de belle manière, au point d'ouvrir mon livre par la citation suivante :

« Le plus grand plaisir dans la vie est de réaliser ce que les autres vous pensent incapable de faire »
Walter Bagehot

Wow ! Des cartons pleins de livres qui ne demandent plus qu'à être lus !

1000 jours en Amérique pour 700 jours d'écriture. C'est donc fait, tous les livres sont arrivés à la maison. Le résultat est magnifique, je suis en tous cas vraiment fier de mon "bébé". J'espère qu'il vous plaira également, car c'est bien là le but premier de l'écriture : Combler ses lecteurs !

Je me souviens écrire dans l'avion, en vol au dessus du Texas, dans le TGV entre Paris et Besançon... Finalement, les mots de ce livre ont pratiquement autant voyagé que nous !

C'est officiel, le bureau de poste de Saint Vit n'a plus de Lettres Max format L : Adeline les a toutes achetées pour nos expéditions !

Allez, je pense que vous vous moquez de tout ça désormais, passons aux choses sérieuses :

Comment commander le livre "De Besançon à Philadelphie - 1000 jours en Amérique ?"

Tout d'abord, toutes les personnes ayant pré-commandé ont déjà reçu les liens et les informations pour le faire. Les pré-commandes sont donc officiellement closes désormais.

Si vous désirez régler par chèque, je vous invite à télécharger ce bon de commande à me retourner avec votre paiement (Alain Chautard - 7 rue des écoles - 25410 Saint Vit).

Si vous désirez régler par carte bancaire ou Paypal, il vous suffit de cliquer ici.

Le paiement en liquide est bien entendu possible dans le cas d'une remise en mains propres sur Besançon ou Sochaux (m'envoyer tout de même le bon de commande par e-mail pour mon suivi perso).

D'autres infos suivent après ma dernière photo du jour...

Et hop, la quatrième de couverture, dont le texte est à lire à la fin de cet article !

Note sur les frais de port : Même si la Poste m'a déconseillé l'envoi en Lettre Verte (emballage papier, cheminement avec le courrier "classique", ce qui risque d’abîmer le livre selon eux), j'ai décidé de proposer cette option à budget économique.

Malgré tout, pour les expéditions en France, je recommande le choix de la Lettre Max qui est prioritaire, suivie, assurée et envoyée dans un emballage carton parfaitement adapté au livre. A peine plus cher mais tellement plus sûr.

Pour finir, un petit "teaser" avec le texte de la quatrième de couverture :

" Ce livre est l'histoire d'une expatriation inattendue et inespérée.
Durant l’été 2007, Alain Chautard se voit proposer une expérience
professionnelle aux États-Unis, une aventure humaine qu'il va vivre
avec sa compagne Adeline.
À distance, ce sont de nombreux
internautes qui suivront les péripéties américaines des deux
expatriés par l'intermédiaire de leur blog « From Besançon to
Philadelphia ».

De Besançon à Philadelphie, Alain raconte ses voyages et son
expérience en Amérique au jour le jour. 1000 jours durant, son oeil
neuf d'aventurier va découvrir, explorer et partager les
innombrables richesses du continent nord-américain et de cette
culture si différente."

Pour toute question ou en cas de problème, n'hésitez pas à utiliser les commentaires de cet article ou à m'écrire directement (achautard at gmail com)

Vous avez été nombreux à utiliser le formulaire de pré-commande pour poser des questions auxquelles je n'avais pas encore donné réponse. La plupart de vos interrogations étant partagées par plusieurs personnes, j'ai décidé de leur apporter une réponse collective dans cet article.
Ce qui ne m'empechera pas de répondre aux cas particuliers par e-mail :-)

Et oui, ça y est ! Premier exemplaire reçu de l'imprimeur pour ultime validation avant le lancement de l'impression...


Quel est le format du livre ? Son nombre de pages et de chapitres ?

A5, soit la moitié du bien connu format A4. C'est plus grand qu'un livre de poche et c'est a priori le format traditionnel d'édition de romans en France. Le livre compte 208 pages réparties en 9 chapitres auxquels s'ajoute une petite introduction. Les différents chapitres sont :

1 - Naissance d'une expatriation
2 - Premier voyage en Amérique
3 - Le grand départ
4 - The American Life
5 - Un été sur la côte Est
6 - Le Far West
7 - Road Trips
8 - La France et l'Amérique
9 - La fin de l'aventure

Comme vous pouvez le constater, l'accent est mis sur le début de l'expatriation (3 chapitres sur 9) et les nombreuses découvertes qui vont avec. Vous en apprendrez donc davantage sur l'aventure que représente le départ dans un pays inconnu.

L'histoire est elle chronologique ou bien traites-tu des différents sujets par thèmes ?

Les deux ! Le livre est globalement chronologique, surtout pour les cinq premiers chapitres. Ensuite, contrairement au blog où les articles viennent les uns après les autres en fonction de l'humeur et des évènements, j'avais la posibilité de prendre davantage de liberté pour structurer, donc je l'ai fait. Et puis, je traite certaines choses avec le recul que j'ai aujourd'hui, ce que je n'avais pas il y a 2 ou 3 ans.

Le livre comporte t-il beaucoup de photos ?

Contrairement à ce que la couverture pourrait laisser penser, le livre ne comporte aucune photo, essentiellement pour des raisons de coût d'impression. Il faudra donc vous contenter des 28 images de la couverture et de celle qui illustre la 4ème de couverture. De toutes façons, toutes les photos des 1000 jours en Amérique en ligne ici et sur le blog.

Quel super sensation que de l'avoir enfin entre mes mains ! L'impression des livres est lancée, les commandes c'est pour bientôt !


Tu comptes gagner beaucoup d'argent avec ce livre ?

Franchement, non. Il me faut vendre 120 livres pour gagner mon premier euro et ainsi couvrir l'investissement destiné à les imprimer. Avec une soixantaine de pré-commandes en une semaine, la moitié du chemin est d'ores et déjà parcourue, ce qui rend l'objectif atteignable.

Enfin, il me faudrait vendre près de 300 exemplaires pour que ces deux années de travail soient récompensées par l'équivalent... d'un mois de mon salaire actuel ! Vous l'avez compris, ce n'est pas l'argent qui m'a motivé à me lancer dans l'écriture. Juste le plaisir de mener à son terme un projet dont je rêvais depuis que je suis tout petit !

Malgré tout, l'aide de chacun d'entre vous pour réaliser quelques ventes sera évidemment appréciée, vu que pour le moment la diffusion n'est prévue que par le biais de ce blog ;-)

Je peux avoir un livre dédicacé ?

Aucun problème, ce sera un grand plaisir. N'oubliez pas de le mentionner lors de la commande finale, au cas où...

Comment as tu fait pour éditer ton livre ?

C'est au final assez simple, une fois que l'on a surmonté la montagne de travail constituée par l'écriture en elle-même (sans oublier la fastidieuse relecture). Grâce aux conseils de Françoise, globe-trotteuse et fidèle lectrice du blog ayant déjà publié en auto-édition, j'ai trouvé mon imprimeur.

Après l'établissement de quelques devis, j'ai fait ma demande d'ISBN par e-mail. J'ai ensuite généré mon code barres ISBN gratuitement grâce à Google. Un bon logiciel d'édition d'images et quatre heures de travail auront eu raison de la couverture (merci "The Tree of Life" pour l'inspiration).

Ensuite, l'imprimeur fournit des modèles et des instructions pour aider à mettre en page, indiquer quelles sont les mentions légales obligatoires, etc... Enfin, une petite armée de relecteurs bénévoles (que je remercie encore) m'a aidé à relire chaque chapitre, me permettant ainsi de corriger certaines choses et d'améliorer la qualité globale du contenu.

Que penses-tu de ton livre ? Pourquoi devrais-je l'acheter ?

Ok, personne ne m'a posé cette question, mais j'avais envie d'y répondre, alors... Pour avoir lu un certain nombre de livres à ce jour, je pense sincèrement que "De Besançon à Philadelphie - 1000 jours en Amérique" est loin d'être un projet ridicule.

Je pense surprendre, j'espère inspirer, faire découvrir et voyager, mais surtout faire naitre des envies d'expatriation. S'il n'y a qu'un seul objectif m'ayant motivé à écrire ce livre, c'est bel et bien celui-là : Inviter les gens à découvrir l'Amérique, à avoir un regard différent sur ce pays, ou tout simplement à franchir le pas du grand plongeon dans l'inconnu qu'est le démarrage d'une nouvelle vie à l'étranger.

Si un jour, quelqu'un me contacte pour me dire qu'il a envisagé puis réalisé un projet d'expatriation suite à la lecture de mon livre, ce serait là la plus belle des récompenses à mon sens !

N'hésitez pas à continuer de poser vos questions dans les commentaires de cet article. Et à très bientôt pour le lancement des commandes, probablement d'ici la fin de la semaine !

En attendant, il est toujours possible de pré-commander (voir ci-dessous)

C'est officiel, vous pouvez désormais pré-commander LE livre de notre expatriation, intitulé "De Besançon à Philadelphie - 1000 jours en Amérique". C'est l'aboutissement de pratiquement deux ans de travail !


Ce livre est un parfait complément au blog, dont il reprend bien entendu l'histoire avec davantage de recul et de structure. La grande majorité du contenu du livre est une réécriture totale qui n'a jamais été abordée de la sorte auparavant ! Vous en apprendrez par exemple davantage sur l'avant et l'après expatriation, ainsi que sur notre vie quotidienne en Amérique...

Je vous invite donc à cliquer ici pour remplir le formulaire de pré-commande où tout est expliqué. Pré-commander ne vous engage en rien, c'est un moyen pour moi de planifier mes commandes et ma gestion de stock, puisque j'ai décidé de tout gérer en auto-édition. Les véritables commandes seront lancées durant la première moitié de décembre.
Enfin, pour récompenser les lecteurs les plus assidus, j'ai décidé d'appliquer le tarif réduit de 16 euros aux 50 premiers "pré-commandeurs". Les 50 heureux élus recevront leur code coupon par e-mail.

Alors n’hésitez plus et rendez-vous sur le formulaire de pré-commande !

Merci pour votre soutien dans l'aboutissement de ce grand projet !


Des voyages et des nouvelles

15:01 dimanche 20 novembre 2011

L'année 2011 arrive déjà presque à son terme et le moins que l'on puisse dire est que le temps a bien filé. J'ai l'impression que notre retour en France a eu lieu hier mais cela fera bientôt un an et demi que nous sommes de retour "au pays".

Il y a une semaine et demie, nous sommes allés vérifier que le tour de Pise penche toujours autant. Rien à redire !

Lorsque nous avons quitté les USA, je m'étais juré de continuer à voyager en Europe comme nous le faisions en Amérique. Je n'en ai que très peu parlé ici (exception faite de la Martinique) car mon objectif pour 2012 est de débuter un nouveau blog de nos voyages autour du monde, lequel prendra en quelque sorte la suite de "From Besançon to Philadelphia" qui restera donc notre blog d'expatriation en Amérique, cessant ainsi d'être mis à jour.

Avant de partir en Martinique, nous avons passé deux jours à Paris afin d'explorer notre capitale. C'était tout de même anormal de mieux connaître New York, Philly ou San Francisco que Paris, non ?

Cette année, nous avons donc vu Paris, la Martinique puis la Norvège cet été, qui fut d'ailleurs notre plus gros voyage de l'année : J'ai toujours quelques centaines de photos à trier ! Je me dois tout de même d'en montrer une, histoire de prouver que nous y sommes bien allés :

Le port historique du Nusfjord dans les îles Lofoten en Norvège. Nous avons passé une nuit dans une de ces petites cabanes de pêcheurs !

En Septembre, le football m'a envoyé du côté de Martigues. Adeline m'a accompagné pour ce match très important, nous en avons donc profité pour passer par Marseille, même si ce sont bien les rues de la petite Venise provençale qui auront été les plus sympathiques à arpenter :

Canaux au centre ville de Martigues

Et puis il y a eu l'Italie il y a quelques jours, de la Suisse à Milan jusqu'à Sienne en passant par Parme, Bologne, Florence, Pise et Gênes... Un vrai road-trip à l'américaine ! En résumé, 2011 aura été une année bien remplie. Trois grands voyages d'au moins une semaine, 42 matchs de football arbitrés (et ce n'est pas fini), un nouvel emploi dans une nouvelle compagnie débuté il y a une semaine, et un livre en cours de finition...

A propos de livre, que pensez vous de cette couverture ?
Allez, les pré-commandes seront lancées d'ici une dizaine de jours grand maximum ! Encore un peu de patience !


J'ai donc encore un peu de travail cette année... Je vous laisse et à très bientôt pour le grand lancement de "De Besançon à Philadelphie - 1000 jours en Amérique" !

Aujourd'hui a été une de mes pires journées depuis notre retour en France. Il faut dire que c'était le "pont", et moi j'avais oublié ce qu'était un pont. J'étais donc l'un des très rares imbéciles à me rendre au travail aujourd'hui. Bien mal m'en a pris.


11h35 : Première mauvaise nouvelle de la journée, le restaurant inter-entreprises où je mange chaque jour a décidé de faire le "pont", et on nous en informe 25 minutes avant midi. J'imagine qu'ils ont réalisé qu'il y avait deux ou trois pingouins qui bossaient, donc autant leur faire passer l'info visiblement non urgente, puisque tous les autres font le pont !

12h00 : Je décide donc d'aller à Mc Donald's puisque j'ai des coupons de réduction à utiliser et que je ne n'y vais pas très souvent. La circulation est un véritable enfer, je mets 15 minutes pour faire une poignée de kilomètres. Arrivé à Mc Do, c'est l'anarchie totale. Des voitures partout, le parking plein, des voitures garées en bord de route dans l'herbe, remplissant même le parking du magasin d'à côté... D'un coup, je réalise que c'est non seulement le pont, mais que 80% de la population est également en vacances puisque les enfants le sont. Et vu qu'en France, la sortie culinaire en famille des vacances, c'est Mc Do, et bien moi je dis tant pis pour Mc Do et je me casse !

12h10 : Lorsque je suis frustré de quelque chose, je cherche toujours à compenser en me faisant plaisir. Si je ne peux pas mal manger à Mc Do, alors je mangerai mieux dans une pizzeria. Nouvelle erreur de ma part. Ils sont là aussi, ils sont partout en fait. Les parkings sont pleins, ils viennent de toute la Franche-Comté et même d'ailleurs. Ils "descendent à Besançon", comme on dit en Franche-Comté, une pratique qui consiste à aller dépenser tout son argent dans des grandes enseignes en ville pour couler les petits commerces locaux, et contribuer ainsi à l'exode rural. Quant à commander sur Internet plutôt que de faire 150 bornes pour aller dépenser de l'argent, on n'en est pas encore là, pas en Franche-Comté ! Descendre à Besac, c'est bien mieux.

13h45 : Au bout d'1h30, j'ai réussi à manger une pizza et à boire un café. L'invasion se confirme, les gens faisant la queue au resto jusqu'à attendre dehors, une pratique que je n'avais jamais vue ailleurs qu'aux USA jusqu'alors... Je ne parle pas de la rapidité du service ni de sa qualité, au risque de pleurer de nostalgie sur mon passé américain. Les employés courent dans tous les sens mais sont en sous-effectif donc ne peuvent rien y faire. Pendant ce temps, on nous dit qu'il y a des gens au chômage... Je ne comprends pas mais je me tais et je prends 1h30 pour manger une pizza, puisque c'est ainsi que cela doit être dans notre beau pays. C'est de ma faute aussi, j'ai voulu aller au bureau aujourd'hui, imbécile que je suis !

16h30 : Il n'y a pas grand monde au bureau et les gens semblent vouloir en profiter pour partir plus tôt que d'habitude. Après tout, on est les couillons de service, mais il y a des limites à la tolérance humaine. J'attends malgré tout 17h pour quitter le bureau, probablement pour avoir l'impression d'avoir bonne conscience.

19h30 : Je suis à la maison depuis quelques temps déjà et j'attends Adeline pour le dîner. Le téléphone sonne, Adeline est bloquée à Besançon, sa voiture lui joue des tours... Et devinez quoi ? Il est 19h30 donc tout est fermé, bien entendu. Demain sera férié donc tout sera fermé également. En attendant, nous voilà avec une voiture en panne et une situation à gérer pendant au moins 48 heures, si ils ne nous construisent pas un nouveau "pont" après le 1er novembre, cela va de soi. Pas de AAA, pas d'envie de dépenser un SMIC dans une dépanneuse qui va faire cinq kilomètres pour nous déposer devant un garage fermé, donc on va se débrouiller comme on peut. En attendant, on courbe le dos, on ne dit rien car tout ceci est normal, ça l'a toujours été, n'est ce pas ? Et bien plus pour nous, qui avons connu un pays ou le service avait un sens, quelque soit le jour et l'heure.

21h00 : Je finis mon article avec soulagement. Bien sûr je suis toujours en colère, mais se défouler un peu ne peut pas faire de mal. Dans une semaine, nous serons en Italie pour un bien joli road-trip, et c'est tout ce qui compte. La France a beau essayer de nous re-formater, elle n'y arrivera pas. Je n'ai pas envie de faire partie du moule, ça ne m'intéresse plus. Pas touche à ma liberté !

Alain, en mode "pas content" (et un peu ronchon)

Troisième article de ma série alphabétique, avec cette fois-ci 4 images portant sur les lettres E, F et G comme...


Everglades sunset

Everglades : Le premier parc national US créé dans le but de préserver un écosystème est un véritable joyau. Difficile de croire qu'un lieu aussi sauvage puisse se trouver aux portes d'une ville comme Miami. Je ne me suis jamais senti en danger à Philly, New York ou Los Angeles, mais dans les Everglades, nous avons manqué de marcher sur des serpents, vu des crocodiles partout sans compter les énormes araignées et les dizaines de milliers d'oiseaux... Quelle expérience !


Batsto village

Fall : L'Automne offre des paysages absolument magnifiques sur la côte Est des USA. Sans aucun doute la saison mettant le plus en valeur le New Jersey, la Pennsylvanie mais aussi et surtout le Vermont et le Maine.



Food : L'alimentation, éternel sujet de la discorde aux USA... Alors que certaines statistiques annoncent désormais près de 40% d'obésité chez les jeunes aux USA, les fast foods demeurent la source d'alimentation numéro un pour de trops nombreux Américains. Près de 50 millions d'entre eux seraient dépendants à ce style d'alimentation, soit quasiment la population de la France !

Photo : Restes d'un repas (bien gras) de réunion dans mon entreprise, Moorestown, New Jersey

Canyon Terrace

Grand Canyon : Non, le Grand Canyon n'est pas grand, il est immense, hors-normes : 450 kms de longs pour 5 à 30 kms de large ! D'ailleurs "Grand" en anglais n'a rien à voir avec la taille, cela veut dire grandiose, magnifique. Même si c'est surtout la taille du canyon qui coupe le souffle, il faut assister au changement de couleur qu'opère le coucher du soleil sur ces pentes rocheuses pour saisir toute la beauté unique de ce lieu. Un de ces endroits qui m'a rendu accro aux USA...

Photo : Grand Canyon National Park, Grand Canyon Village, Arizona, USA

C'est tout pour cette semaine !

PS : Je suis à la recherche de relecteurs pour la finalisation de mon livre. Toutes celles et ceux qui désireraient me donner un petit coup de main en lisant quelques pages voire un chapitre entier seront les bienvenu(e)s ! La récompense sera à la hauteur du coup de main donné ! Merci d'avance à vous !

Second article alphabétique de ma série débutée il y a deux semaines, avec une pensée pour tous ceux qui ont vécu un week-end difficile sur la côte Est en raison de l'ouragan Irène...


De mon côté, j'ai finalement dépassé le seuil des 200 pages écrites pour mon livre, atteignant ainsi mon objectif "volumétrique". Reste à peaufiner le tout, conclure le dernier chapitre et bien relire l'ensemble... Ça se précise, Décembre approche !

Les 5 images du jour portent donc sur les lettres B, C et D comme...


Baseball : Le passe temps favori des Américains est un sport pour lequel il est difficile de se passionner, mais avec le temps, des stades aussi magnifiques que le Campbell's Field de Camden et l'équipe des Phillies de Philadelphie remportant trophée sur trophée, j'ai fini par suivre les résultats des équipes locales et à m'y intéresser de plus près... Condition sine qua non pour bien s'intégrer à la vie Américaine !

Photo : Campbell's Field, Camden, New Jersey

Public garden

Boston : La ville intello de la côte Est est aussi celle qui brille dans pratiquement tous les sports Américains. Une belle ville qui aura su nous conquérir avec son charme presque Européen.

Photo : Public Garden, Boston, Massachusetts

Boat on the Saint Laurent

Canada : Que ce soit à Montréal, à Québec, à Toronto, aux chutes du Niagara ou encore à Vancouver, nous avons pleinement apprécié nos différentes escapades au Canada. Au point d'en faire notre prochain projet d'expatriation, quelque part entre la culture Américaine et Européenne... Canada, we will be back!

Photo : Ile d'Orléans, Québec, Québec

On the road

Contraste et Démesure : Aux USA, il m'est souvent arrivé de me sentir mal à l'aise devant l'étalage constant de contrastes et de démesure. A Atlantic City par exemple, d'un côté de la rue on voit les limousines garées devant un casino et de l'autre une maison en ruine bien qu'habitée. Les extrêmes se côtoient sans avoir peur du vertige, toujours à la quête de plus grand, de plus gros, de plus fort... Je n'ai jamais vraiment réussi à m'y faire !

Voire tous ces gens obèses manger en permanence dans leurs grosses voitures sur ces grandes routes menant à de grandes maisons au milieu de grands espaces... Si vous n'êtes jamais allés aux USA et que vous pensez savoir ce qu'est quelque chose de grand, de gros ou de haut, alors vous vous trompez. C'est aussi simple que ça ! America is bigger than life.

Photo : Hôtel casino à Las Vegas, Nevada

Sand dunes

Désert : Le problème avec les USA est qu'à chaque fois que l'on trouve une bonne raison de détester le pays surgissent deux ou trois raisons d'en tomber amoureux. C'est mon sentiment vis à vis de tous ces grands espaces désertiques, de la vallée de la mort aux sables blancs du Nouveau Mexique, sans oublier le Texas et les dunes de sable rose de l'Utah... Les occasions de se retrouver face à face avec l'extrême solitude sont légion, au milieu de paysages semblant venir tout droit d'une autre planète... C'est magique, c'est unique, c'est indescriptible. C'est le désert !

Photo : Dunes Mesquite à Stovepipe Wells, Death Valley, California

Prochain épisode très bientôt avec les lettres E, F et G !

A comme... Amérique

11:32 lundi 15 août 2011

C'était il y a un an jour pour jour. L'heure du grand retour avait sonné et l'avion nous avait arraché du sol Américain. Scotchés contre le hublot, nous regardions Philly, "notre" ville, s'éloigner sans savoir si nous y reviendrions un jour.


Dans l'attente de la sortie de mon livre, qui s'intitulera finalement "De Besançon à Philadelphie - 1000 jours en Amérique" (merci aux abonnés du blog pour votre aide quant au choix du titre !), j'ai décidé de revenir sur notre expatriation au travers d'une série d'articles qui comme celui-ci utiliseront l'alphabet pour couvrir différents lieux et thèmes en cinq images commentées avec des liens vous permettant de découvrir ou redécouvrir certains articles du blog.

La thématique du jour sera donc "A comme... Amérique" ou A comme...

The shadow of the Empire

Anything is possible : Construire des immeubles qui touchent le ciel, envoyer des hommes marcher sur la lune, inventer les technologies de demain ou encore offrir la possibilité à quiconque d'avoir une vie meilleure en immigrant aux USA, cela inspire le respect. Aux USA, tout est possible et personne ne vous dira jamais le contraire. If you wanna do it, you can do it. Aujourd'hui encore, je trouve cela parfaitement admirable !


Grand prismatic spring

Amazing : Du désert à la plage à la montagne en passant par les volcans, les canyons et les neiges éternelles, l'Amérique a une diversité de paysages absolument bluffante et incroyable. A mon avis, ceux qui disent que la France est le plus beau pays du monde n'ont jamais visité les Etats Unis !

Photo : Grand Prismatic Spring, Yellowstone National Park, Wyoming

Lake Powell

Arizona : L'état du Grand Canyon est une de mes destinations favorites. La route 66, le désert, Monument Valley... Autant de bonnes raisons d'aimer l'Arizona !

Photo : Lake Powell, Page, Arizona

Freedom

Antilopes : Ou Animaux en général, puisque si l'Amérique est riche en paysages divers et variés, que dire de sa faune tout aussi diversifiée qui profite des grands espaces d'un pays trois fois moins peuplé que la France. Regarder les petits lapins dans notre jardin, entendre les vols d'oies sauvages survoler notre maison, écouter le brâme du cerf à Yellowstone et approcher des antilopes à quelques dizaines de mètres à Bryce Canyon... Autant d'expériences qui ont disparu de notre quotidien depuis notre retour en Europe.

Photo : Antilopes à Bryce Canyon, Utah

Delicate Arch before sunset

Arche délicate : Ou la plus belle arche du magnifique parc national des Arches. Une vue qui se mérite après une belle petite ascension, face au vent et quelques minutes avant le coucher de soleil... On ne s'en lasse pas.

Photo : Delicate Arch, Moab, Utah


Vous l'avez sans doute compris, mais 365 jours après être revenu en France, je suis toujours autant convaincu que nous retournerons vivre en Amérique du Nord tôt ou tard, même si les contours de cette future aventure ne sont pas encore vraiment établis (encore que, je suis en train de changer d'employeur, ce qui n'est peut être pas un choix totalement innocent...).

En attendant, je vais poursuivre cette série d'articles rétrospectifs dans les jours qui viennent. Je devrais également créer un nouveau blog "carnets de voyages" très prochainement pour vous raconter nos aventures en Norvège et ailleurs... So wait and see!


Et maintenant, la Norvège !

15:57 lundi 27 juin 2011

Voilà presque un mois que je n'avais pas publié d'article, il était donc temps de faire quelque chose, d'autant plus que nous sommes sur le point de faire nos valises pour une nouvelle destination encore inconnue : La Norvège.


La Norvège fait partie de ces pays qui m'ont toujours attiré voire même fasciné sans que je ne sache vraiment pourquoi. Peut être est ce l'excitation de franchir la frontière invisible du cercle polaire arctique pour admirer le soleil de minuit, ou bien encore l'aspect sauvage, les nombreux fjords, montagnes et ferrys qui nous rappelleront sans aucun doute nos aventures Américaines du côté de l'état de Washington, du Maine, du Québec ou du Wyoming...

Ou peut être est ce tout simplement la perspective de voyager, de découvrir et d'explorer, encore et toujours. Ressentir ce feeling indescriptible au moment d'embarquer dans l'avion, suivi du dépaysement total une fois arrivés en territoire inconnu... C'est probablement le mélange d'un peu tout cela qui va rendre ce voyage aussi mémorable que les précédents sinon plus !

Quelques nouvelles

En attendant, la vie suit son cours avec son lot de bonnes nouvelles, comme par exemple ma récente visite à Clairefontaine, résidence de l'équipe de France de foot, afin d'y passer et d'y réussir un examen fédéral d'arbitrage enduré... dans la salle à manger du château de l'équipe de France !

Une super récompense après une grosse année de travail en ce sens, ce qui devrait permettre de nous attacher à la vie en France pour quelques temps encore, nous incitant ainsi à ne pas trop penser à notre prochain projet d'expatriation. Cela ne nous empêchera pas de voyager pour autant, bien au contraire même puisque je risque de faire quelques déplacements intéressants pour mes matchs de la saison de foot à venir ! Et puis, toucher au haut niveau footballistique, c'était un rêve de gosse que je commence à effleurer du bout du doigt, alors ce n'est que du bonheur !

Du coup, l'écriture de mon livre, qui avait considérablement ralenti à l'approche de mes examens arbitraux, va également reprendre de plus belle à notre retour de Norvège. C'est promis juré, il sortira avant la fin de l'année et je pense même avoir (enfin) trouvé le titre... Affaire à suivre !

A dans quelques semaines pour les photos de Norvège !

Si le sud de la Martinique est plutôt propice au tourisme avec ses grandes et belles plages, ses hôtels et ses routes pas trop sinueuses, le nord représente la face sauvage de l'île, avec son volcan, la jungle et un relief à faire pâlir plus d'un embrayage de voiture de location :


Montagne Pelée
Au pied de la montagne Pelée, l'atmosphère tropicale est fascinante et le chemin plutôt escarpé !

Côté mer des Caraïbes, c'est à Saint Pierre que nous avons passé le plus de temps. L'ancienne capitale de l'île a perdu son statut de ville majeure après avoir été détruite par l'éruption de 1902 (29 000 morts !) mais conserve aujourd'hui ses plages de sable noir et ses ruines qui témoignent de la violence de l'éruption :

Ruines de Saint Pierre au pied du volcan

Plage du Nord Caraïbe
Plage de sable noir et couleurs magnifiques aux abords du Prêcheur

Du côté de l'Atlantique, le nord de l'île ne permet pas la baignade en raison d'un océan déchaîné. A la presqu'île de la Caravelle, nous avons l'occasion de faire une belle et longue randonnée se terminant par la découverte d'une baleine en mer grâce à l'oeil entrainé d'un promeneur local :

Baleine à l'horizon !

Basse Pointe
Barques de pêche à Basse Pointe

Notre meilleure expérience sur l'île Martiniquaise demeure probbalement la journée excursion en catamaran à l'îlet Chancel puis à la baignoire de Joséphine depuis le port du François. L'occasion de voir des iguanes, de se baigner dans les fonds blancs et d'admirer étoiles de mer, oursins et coraux à l'aide de masque et tuba. Une grande et belle journée marquée par de gros coups de soleil !

Iguane, îlet Chancel
Iguane sur l'îlet Chancel, visité lors d'une journée en catamaran

Eaux claires à la baignoire de Joséphine

Adeline apprécie la promenade en catamaran

Il y aurait encore beaucoup à dire sur la Martinique, aussi je préfère vous laisser parcourir mes 4 derniers albums de photos commentées pour en voir et en découvrir davantage. Chacun d'entre eux contient 20 à 30 photos :

Journée en catamaran :

Le Nord Atlantique :

Le Nord Caraïbe :

Fleurs et jardin de Balata :

9 mois après être revenus en France, en quoi notre expatriation continue d'influencer notre quotidien ? Tout d'abord, l'esprit voyageur ne nous a pas abandonné puisque nous sommes allés en Martinique il y a quelques semaines et que nous serons en Norvège dès la fin du mois de Juin !


L'Amérique nous a montré plus d'une fois que lorsque l'on veut vraiment quelque chose, alors le plus dur est d'y croire et de se donner les moyens d'y arriver. Une fois cette étape franchie, le plus dur est fait. Leçon reçue cinq sur cinq !

Plage des Salines
La plage des Salines, ou "plage de carte postale"

Cette philosophie s'applique aussi et surtout à mes deux grands projets en cours pour 2011, lesquels doivent beaucoup à notre épopée Nord Américaine.

Tout d'abord, il y a bien entendu le livre de notre expatriation dont l'écriture continue de progresser (86% d'avancement and counting) mais plus récemment c'est ma carrière d'arbitre de foot qui est revenue au premier plan puisqu'après de longs mois d'entrainement et de préparation physique et théorique, j'ai satisfait à différents tests qui me permettent d'envisager une belle évolution pour la saison prochaine, même si le chemin sera encore long et semé d'embuches...

Tout ceci ne serait jamais arrivé sans notre passage aux USA et le changement qu'il a opéré sur notre mentalité et notre état d'esprit, j'en suis convaincu. Je ne compte plus le nombre de fois où je fais la remarque "Mais vous êtes trop Français !" à mes collègues ou amis... Mais trêve de bavardages et place à notre sujet du jour, la Martinique !

Streets of Fort de France
Dans les rues étroites de Fort de France, la circulation est diabolique mais le dépaysement est bien là !

La Martinique, c'est la vie en France à 7000 kilomètres de la métropole. En une semaine passée sur l'île aux fleurs, nous avons pourtant assisté à plusieurs scènes traduisant un dépaysement indéniable :

  • Un combat d'iguanes fraichement tombés d'un arbre à quelques mètres de nous !
  • Une voiture arrêtée en plein milieu de la route pour... photographier une grosse mygale en train de traverser !
  • Les pêcheurs qui déchargent les filets de leurs barques pour les vider instantanément sur un étalage en bordure de plage trois mètres plus loin !
  • Les petits marchés aux fruits frais qui s'improvisent sur les rond points le long des routes nationales !
  • Les locaux qui font de l'auto stop partout, tout le temps, même la nuit !
  • Un rythme de vie décalé, tout le monde debout à 5h30 et la nuit qui tombe dès 18 heures !
Sainte Luce
La petite ville de pêcheurs de Sainte Luce, à deux kilomètres de notre hôtel

Et pourtant, pas moyen d'oublier que nous étions en France car il y a des radars automatiques partout, le même code de la route, les mêmes panneaux et bien évidemment tout le monde parle français, même si le créole est extrêmement pratiqué et utilisé un peu partout :

Les traductions en créole, j'adore !

Bien évidemment, le climat est bien plus chaud qu'en métropole, jusqu'à 35 °C lors de nos vacances, si bien que nous avons pris de sacrés coups de soleil. L'avantage de la Martinique, c'est que lorsqu'il fait chaud, on se gare en bord de route, on enfile le maillot de bain et on apprécie le reste :

Grande anse des Salines
Plage des Salines

Palmier
Plage de l'anse corps de garde, a.k.a. plage de l'hôtel !

Ce qui amusant aussi, c'est la quasi totale absence de vitres aux fenêtres. En Martinique, on trouve surout des fenêtres à jalousies, c'est à dire des espèces de volets orientables qui permettent de laisser circuler l'air dans la maison, comme ci-dessous aux Anses d'Arlet :

Rue principale des Anses d'Arlet, sur la côte Caraïbe, avec un exemple coloré de fenêtres à jalousies

Avant de céder la place aux diaporamas commentés des différents secteurs du sud de l'île, je ne peux m'empêcher de vous montrer quelques clichés de coucher de soleil :

Coucher de soleil sur le Diamant
Le rocher du Diamant à l'horizon

Lumière magique
Plage de l'anse mabouyas

Avons nous aimé la Martinique ? La réponse est dans mes photos, sans aucun doute ! Pour une meilleure découverte du sud de l'île, je vous invite à visionner non pas un mais trois diaporamas de Fort de France, du Sud Atlantique et du Sud Caraïbe (respectivement 19, 18 et 38 photos).

Fort de France :


Sud Atlantique :

Sud Caraïbe :

La suite au prochain épisode !

Déjà sept mois et demi que nous sommes rentrés en France et je n'ai pas encore fait de "bilan de retour" digne de ce nom, moi qui adorait pourtant faire tout plein de bilans lorsque nous étions au USA. En fait, j'ai bien fait un petit bilan des "1 mois et demi en France" mais sans vraiment avoir le recul nécessaire à l'époque.

Vue de Saint Vit sous la neige, notre "ville village" à la campagne

The Good (le bon et le positif) :
  • Nous avons bien réussi notre retour et sommes satisfaits de la façon dont cela s'est passé. Avoir tous les deux un bon job dès notre retour en France ou presque fût une excellente chose, tout comme le fût l'achat de notre maison. Notre qualité de vie aujourd'hui est au minimum comparable à celle que nous avions aux US, sinon meilleure.
  • Lorsque nous arrivions aux US, je disais que notre niveau de vie là bas semblait bien meilleur que celui que nous avions en France à l'époque, ce qui était vrai. Du coup, on pouvait craindre un dur retour à la réalité en revenant ici, mais il n'en est rien. Je peux même affirmer, calculette en main, que notre niveau de vie actuel est meilleur que celui que nous avions aux US... Conclusion : Changez de pays souvent.
  • J'aime redécouvrir la France avec cet oeil différent, m'enthousiasmer devant la richesse culturelle des vieilles pierres et admirer les clochers des villages. Je pense que seuls les expats peuvent comprendre ce que je veux dire par là, mais c'est vraiment super (et surprenant) de pouvoir voir mon pays sous un nouvel angle.
  • Nous mangeons de bonnes et saines choses, avons un bon système de santé et une retraite quasi assurée. Cela peut vous sembler tout à fait normal voire banal mais ça avait très clairement disparu de notre quotidien aux USA ! J'ai d'ailleurs perdu 5 kilos en trois mois dès notre retour en France (j'en avais pris un ou deux aux US en 32 mois)
  • J'écris un livre et c'est une expérience formidable qui me permet de tourner la page Américaine d'une façon plutôt originale et très agréable. Encore une fois, c'est le genre de chose que je n'aurais jamais fait si je n'avais pas mis les pieds aux USA. Merci à l'Amérique de m'avoir appris et encouragé à aller au bout de mes rêves !
Notre "Brooklyn Bridge" local sur le Doubs au niveau de Roset Fluans

The Bad (le mauvais et le négatif) :
  • De l'aventure, s'il vous plait ! Dépaysement, expéditions en terre inconnue et autres aventures du quotidien nous manquent cruellement. La vie en France est trop facile et trop prévisible. On s'ennuierait presque...
  • Aux US, je rentrais du bureau à la maison pour 17h30. Depuis que je suis revenu en France, c'est plutôt 19h - 20h au minimum 3 fois par semaine. La faute à toutes ces activités extra professionnelles que l'on ajoute dans son emploi du temps sans même s'en rendre compte. Pas facile de vivre dans un pays social...
  • Peu à peu, j'aurais tendance à perdre mon petit côté Américain (friendly, positive attitude, go getter) et à redevenir trop Français (négatif, jamais content, "ça sert à rien ça marchera jamais") mais j'y travaille. Ca vient assez vite lorsque je reprend contact avec mes amis Américains !
J'ai trouvé au moins deux raisons qui me semblaient justifier l'insertion de cette vidéo dans cet article... Je vous laisse trouver lesquelles et m'en faire part dans les commentaires !

The Ugly (le pas très joli - mais je vais plutôt dire le "bizarre" pour cette catégorie là, parce que ça m'arrange) :

  • C'était un risque après avoir passé du temps aux USA. J'ai perdu l'habitude de dire systématiquement bonjour aux gens, de serrer les mains et de suivre tous les protocoles sociaux. Du coup, il y a pas mal de personnes qui doivent me prendre pour un petit malpoli prétentieux, d'autant plus que j'ai acheté une belle voiture et que c'est assez mal vu en France. Mais bon, on est supposés vivre dans un pays libre donc je m'en moque. Je ne vais pas laisser les autres décider de ma vie, quand même. Mon ptit côté Américain, j'imagine ?
  • Depuis que nous sommes rentrés en France, il ne s'est pas passé un jour sans que je pense aux USA. Idem pour Adeline. Ce n'est ni positif ni négatif, juste un constat implacable qui s'impose au bout de presque 8 mois !
  • Nous pensons très fort à notre prochaine expatriation. Là encore, je ne sais pas si c'est bien ou mal. Mais je sais que nous repartirons à l'étranger dans un pays anglophone ou francophone (ou les deux, suivez mon regard) dans les 5 ans à venir, une fois que nous aurons des enfants. Le virus de l'expatriation s'est installé...
Le clocher d'Osselle sous un coucher de soleil hivernal

Au final, le bilan que je dresserai de notre retour en France n'est ni totalement positif ni totalement négatif. Dans tout changement, il y a du bon et du mauvais, et avant de rentrer nous pensions que cela serait bien plus difficile que ça ne l'a été. Nos craintes étaient donc plutôt infondées dans l'ensemble.

Je craignais le regard des autres vis à vis de nous car la France semble être un pays où il vaut mieux ne pas être trop différent. Il n'y a qu'à voir la façon dont on vous regarde si vous ne roulez pas en Twingo ! Au final, sauf très rares exceptions, les gens s'intéressent à notre expérience même si je préfère ne jamais aborder le sujet en premier, tout simplement parce que cela me passionne tellement que je pourrais en parler durant des heures sans m'arrêter !

Et puis, revenir n'est qu'une étape pour mieux repartir, n'est ce pas ? Dans deux semaines, nous serons en Martinique pour 8 jours. Techniquement, c'est à la fois en France et en Amérique, ce qui sera donc intéressant !