Ce dimanche, nous avons eu droit à une nuit mouvementée en raison de fortes pluies et de rafales de vent. Les maisons Américaines étant en bois, ça grince pas mal lorsque le vent souffle ! Ceci aurait été anecdotique si nous n'avions pas eu à nous lever à 7 heures du matin... En effet, je devais arbitrer un match de foot à 10 heures, pendant la messe.


Après une bonne heure de route dans le brouillard, nous arrivons au stade, situé pratiquement en bord de mer. Si le brouillard est bien présent, on ne peut pas en dire autant des joueurs et de l'encadrement :


Personne ne montrant le bout de son nez, un coup de fil au responsable de la ligue de soccer m'apprend que le match a été reporté, la décision ayant été prise dans la nuit. Bien entendu, personne ne m'a prévenu et l'information n'était publiée nulle part... Nous voici donc dans le brouillard, au bord de l'océan, par un dimanche matin au ciel tout gris !

Ni une ni deux, nous décidons d'aller explorer le Island beach state park, une longue dune de sable séparant l'océan du continent, au niveau de Toms River, NJ. A l'entrée du parc, le Ranger semble surpris de voir débarquer deux touristes à cette heure ci et par ce temps là. Il doit laisser tomber son café et son journal pour débiter notre carte bancaire de 5 dollars, tâche qu'il confiera à sa femme afin de poursuivre sa lecture tranquille. Le dimanche, c'est le dimanche, non mais...


Phare de Barnegat

A peine entrés dans le parc, nous croisons un joli petit renard roux qui cherche à se faire nourrir par les visiteurs. Le ranger venait de nous donner un papier stipulant que c'est interdit car cela modifie le comportement naturel des renards et augmente le risque de collision avec les véhicules. Malgré tout, les petits rusés ont tendance à errer le long de la route pour essayer d'obtenir quelque chose :


Puis nous nous dirigeons vers l'extrémité opposée du parc où nous pouvons nous promener sur la plage, avec le vent et le ciel gris certes, mais sans croiser un chat (...le renard ne compte pas !).


Au fur et à mesure que le temps passe, la météo s'améliore et le ciel s'éclaircit, ce qui nous permet d'apprécier davantage encore notre petite promenade tout en prenant des photos plus facilement... Le parc a deux visages : le côté Atlantique avec la plage et l'océan, et le côté "New Jersey" avec ses marécages et sa faune.


Petite cabane pour observer les oiseaux sans les déranger...


Vue depuis la cabane, côté marécage et New Jersey


Retour côté plage


L'ami Ranger a quitté son café, son journal et sa femme pour patrouiller un petit peu...


Tiens, cette photo me rappelle quelque chose...

Et voilà comment un dimanche matin tout gris s'est transformé en petite promenade sympathique. Toutes les photos sont en diaporama ci-dessous :

Semaine d'entretiens

18:34 dimanche 29 mars 2009

Comme vous le savez certainement déjà, nous sommes venus aux Etats-Unis pour le travail d'Alain. De mon côté, je suis toujours à la recherche d'un emploi, la crise économique rendant les choses difficiles. Cette semaine, les choses ont un peu bougé.

J'ai en effet reçu un e-mail d'une agence d'intérim qui avait consulté mon CV sur un site de recherche d'emploi. On me proposait un poste de télé-opératrice commerciale dans une association, l'entretien ayant eu lieu dès le lendemain matin, après avoir passé des tests de compétences sur des logiciels de bureautique.

Ce pré-entretien d'embauche avait lieu dans un Mac Donald's (!!!), ce qui est monnaie courante aux Etats-Unis. Cela s'est bien passé, mes résultats aux tests étaient très bons et mon Anglais n'a pas semblé déranger le recruteur. Elle m'a donc demandé de me présenter deux jours après pour un entretien de groupe auprès de l'association en question, la Muscular Dystrophy Association.

Le travail consistait à appeler des dirigeants d'entreprises, médecins, avocats etc. afin de leur proposer de participer à un "Lock-up" (passage "derrière les barreaux") dont le but est de collecter $3000 pour permettre à des enfants atteints de maladies musculaires de partir en camp de vacances.

La personne qui souhaite jouer le jeu est "arrêtée" sur son lieu de travail par un officier de police volontaire, qui vient la chercher soit avec une vraie voiture de patrouille, soit une limousine, et la conduit dans un restaurant ou un hôtel. Le "jailbird" (prisonnier) a 1 heure pour passer des appels et réunir la caution qui lui permettra d'être libéré. Pendant la durée de l'événement, de la nourriture est servie aux participants qui peuvent rencontrer une famille touchée par la maladie et étendre leur réseau de contacts professionnels.

Example de mugshot pris lors d'un lock-up de MDA

Il faut également savoir que ces personnes sont contactées 1 mois avant le "lock-up" afin qu'elles puissent entreprendre de réunir ces dons avant d'être "emprisonnées". Un évènement au style typiquement américain !

Passons à l'entretien de groupe. Cela s'est bien passé malgré le stress. Il faut dire que les entretiens américains sont très détendus. Chacune a "raconté sa vie", nous avons ainsi appris que certaines dorment avec leurs chiens, mais nous n'avons jamais abordé nos expériences professionnelles ! J'ai eu le droit à des "good job!" (bon travail) convenus suite à un jeu de rôle.

Situation comique et improbable, une des postulantes s'est avérée être la femme d'un collègue à Alain ! Nous avons donc fini au restaurant avec nos maris après l'entretien. La bonne nouvelle est qu'elle a décroché le poste, j'ai ensuite passé l'après-midi avec elle dans d'autres agences d'intérim pour y déposer nos CV et passer des tests.

Même si je n'ai pas encore de travail, ces entretiens ont été encourageants et les résultats ayant été très positifs, j'ai bon espoir d'être contactée lorsque des opportunités se présenteront.

A partir d'aujourd'hui, c'est promis, nous ne dirons plus jamais de mal des USA. Après tout, les US sont la première puissance économique mondiale et ce n'est pas un hasard, c'est juste que ce nouveau monde est beaucoup trop à la pointe pour que nos pauvres petits esprits Européens puissent le comprendre. La preuve en images :


Ma compagnie organise une collecte de vêtements pour les gens dans le besoin. L'objectif est de collecter 230 kgs de vêtements qui seront ensuite donnés à une église qui se chargera de la distribution. Comme le montre le "baromètre" ci dessus, nous sommes déjà arrivés à mi chemin.

Si l'objectif est atteint, nous serons récompensés par une "pizza party", c'est à dire que nous pourrons nous goinfrer de pizza pendant que des gens moins chanceux que nous enfileront nos vieux vêtements troués. Si ça c'est pas un concept novateur !

Deuxième exemple :


La photo ci-dessus montre de la nourriture sur la salle de repos de ma compagnie. Rien d'exceptionnel, me direz vous, sauf que ce genre d'évènement arrive au moins une fois par semaine : Pendant les longues réunions, les gens commandent quelque chose à manger, toujours trop, bien entendu, car nous sommes dans un pays riche.

Le restant de nourriture finit sur cette table, en libre service. Si personne ne se sert, le personnel de ménage jette tout à la poubelle le soir. Pour nous autres non-Américains, jeter des kilos de nourriture à la poubelle, ça heurte notre conscience, on se dit que des gens meurent de faim aux quatre coins du monde donc la moindre des choses c'est de ne pas faire ça. On ne peut pas comprendre car nous n'avons pas encore atteint ce stade de l'évolution humaine !

Du coup, Adeline m'a acheté un superbe caleçon pour porter haut et fort les couleurs des USA. Si on m'avait dit qu'un jour je finirais par montrer mes caleçons sur Internet, je pense que ça m'aurait fait rigoler, mais là, je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de le faire :


Le devant


Le derrière : US et A, c'est super bien, j'aime !

C'est pas beautiful, ça ? A défaut de comprendre la culture Américaine, autant conserver son sens de l'humour ! Qui veut le même caleçon ? C'est l'officiel de Borat, un collector donc !

Ce week-end nous nous sommes rendus dans le sud de l'état de New York pour mon second stage arbitral de l'année. Le stage se déroulant dans le secteur des "tri-states", c'est à dire non loin du point d'intersection entre la Pennsylvanie, le New Jersey et New York, nous en avons profité pour visiter la Delaware Water Gap Recreation Area.


Vieille ferme au bord du fleuve Delaware

Nous sommes donc partis à l'aventure dès le Vendredi matin en choisissant d'éviter les routes principales et de découvrir les joies des routes de campagne du North Jersey, sous une légère neige qui ne durera pas. En dehors des passages en forêt, les routes étaient en fait bordées de centres commerciaux et autres choses pas vraiment intéressantes. Un classique typiquement New Jerseyen. Nous avons donc repris l'interstate 80 pour finir le trajet.

L'arrivée dans la région du Delaware Water Gap offre un tout autre paysage avec des montagnes bordant une vallée où coule paisiblement le fleuve Delaware. Seules les quelques chutes d'eau (et le train) viennent troubler le calme et le silence de la vallée.




L'été, ce parc est extrêmement fréquenté car en tant que "recreation area" il propose camping, aires de jeux, canoë, promenades et autres activités de plein air. L'hiver, il n'y a personne, nous avons donc emprunté en toute tranquillité la "Old mine road", route la plus ancienne des Etats Unis, créée par les colons Néerlandais pour transporter le cuivre des mines jusqu'à la Nouvelle Amsterdam... aujourd'hui mieux connue sous le nom de New York City.


Maison abandonnée le long de la Old Mine Road

De nombreuses maisons, voire même des villages entiers ont été complètement abandonnés le long de cette route. Un véritable paradis pour photographe amateur, il faut bien le dire :









Après avoir traversé deux villages désertés et parcouru une bonne vingtaine de kilomètres dans le parc, nous traversons le Delaware pour passer en Pennsylvanie et voir quelques jolies chutes d'eau :





Une journée riche en jolies photos, la sélection pour la prochaine photo du mois s'annonce difficile... Le Dimanche, sur le chemin du retour vers la maison, nous avons fait un petit tour du côté du High Point State Park, point culminant du New Jersey (550 mètres d'altitude !), où il soufflait un vent assez impressionnant. Malgré tout, nous avons pu prendre quelques photos sans nous envoler :


Le monument bati sur le "High Point" pour marquer l'endroit exact du point culminant du NJ


Le ciel gris laisse passer quelques rayons de lumière


Joli effet de lumière sur le lac qui pourrait presque passer pour de la glace...

Malgré un soleil qui a joué à cache cache durant la majeure partie du week-end, nous avons bien profité de ces agréables visites. Concernant le stage arbitral, parfaite organisation et contenu très intéressant en grande partie grâce à Brian Hall, ancien arbitre International Américain, qui en était l'excellent animateur. Grâce à lui, je connais parfaitement l'accent Californien désormais !

Toutes les photos sont en diaporama ci-dessous, les plus jolies étant également sur Flickr :



Surprise Cookies

16:03 jeudi 19 mars 2009

Voici une recette toute chaude de cet après-midi !


Ingrédients :

Pour les cookies :

- 225 grs (1 3/4 cups) de farine
- 100 grs (3/4 cups) de cacao en poudre non sucré
- 1/2 cuillère à café (1/2 tsp) de bicarbonate de sodium
- 1/2 cuillère à café (1/2 tsp) de sel
- 110 grs (1 stick) de beurre mou
- 200 grs (1 cup) de sucre semoule
- 1 gros oeuf
- 12 cl (1/2 cup) de lait entier
- 1 cuillère à café (1 tsp)d'extrait de vanille
- des marshmallows coupés en deux en diagonale

Pour le glaçage :

- 385 grs (3 cups) de sucre glace
- 80 grs (6 tbsps) de beurre
- 30 grs (1/4 cup) de cacao non sucré + 1,5 cuillères à café (1 1/2 tsps)
- 5cl (1/4 de cup) de lait entier + 2 cuillères à soupe
- une lichette d'extrait de vanille




Préchauffez votre four à 180 degrés (375 F).
Dans un saladier mélangez la farine, le cacao, le bicarbonate et le sel.

Dans un autre saladier mélangez le sucre avec le beurre jusqu'à obtenir une mixture pâle et moelleuse.
Ajoutez l'oeuf, le lait et l'extrait de vanille, mélangez bien.
Ensuite, ajoutez à cet appareil le mélange de farine-cacaco petit-à-petit.

Faites des boules à l'aide d'une cuillère à glace ou d'une cuillère à soupe, placez-les sur une feuille de cuisson anti-adhésive ou une feuille de papier sulfurisé.
Faites les cuire 8 à 10 minutes. Immédiatement, déposez un morceau de marshmallow sur le dessus des cookies en pressant un peu. Remettez les cookies à cuire 2 minutes jusqu'à ce que le marshmallow fonde un peu.
Laissez refroidir.

Faites le glaçage, versez le sucre glace dans un saladier.
Faites fondre le beurre avec le cacao dans une casserole à feu moyen, remuez de temps en temps.
Ajoutez cette mixture au sucre glace. Puis mélangez avec le lait et l'extrait de vanille.

Etalez un peu de glaçage sur le dessus des cookies pour recouvrir les marshmallows.
Laissez reposer 10 minutes.
Dégustez !




nb: je n'avais plus de sucre glace, j'ai donc fais fondre des "chocolate chips" (pépites de chocolat) que j'ai étalé sur mes cookies.

Astuce : Je regarde souvent la chaîne de télévision "Food network". Dans l'émission "Barefoot Contessa", Ina Garten a un jour montré comment faire fondre au micro-onde des "chocolate chips" sans risquer de les faire brûler.
Versez les pépites de chocolat dans un bol, faites chauffer 30 secondes.
Remuez les pépites, refaites chauffer 30 secondes.
Remuez de nouveau, faites chauffer 15 secondes.
Remuez, et si le chocolat n'est pas assez fondu, refaites chauffer 15 secondes.
Voilà, du chocolat fondu en moins de 2 minutes !



Voici un nouvel extrait de conversation qui prouve que je ne comprend rien à la culture Américaine !

A l'heure actuelle se déroule le World Baseball Classic, une compétition mondiale regroupant les meilleures équipes de baseball au monde. En bon petit expatrié, lors du repas de midi, je parcourais le complément "Sports" d'un journal local, essayant de suivre les résultats de l'équipe Américaine...

Moi : - J'ai une question à te poser. Le baseball est bien l'un des deux sports les plus pratiqués aux US, avec le foot Américain ?

Collègue US 1 : - Oui, bien sûr !

Moi : - Tu as déjà entendu parler du World Baseball Classic ?

Collègue US 1 : - Oui, c'est comme une espèce de coupe du monde, pourquoi ?

Moi : - Parce que ça se passe en ce moment, et que c'est extrêmement difficile de trouver un quelconque article sur le sujet dans le journal. Même à la télé, c'est difficile de trouver une chaîne qui retransmet les matchs. Comment ça se fait ?

Collègue US 1 : - Ah je ne savais pas. Ca n'intéresse personne. La preuve, la télé ne cherche même pas à y retransmettre.

Collègue US 2 : - Et puis c'est toujours les USA qui gagnent de toutes façons !

Moi : - Ben, en fait, non. C'est seulement la deuxième édition de la compétition et le Japon avait gagné la première finale contre Porto Rico. Les US n'avaient pas atteint le stade des demi finales.

Collègue US 2 : - C'est parce que tous les joueurs des autres équipes jouent aux USA, c'est pour ça qu'ils sont meilleurs que nous. Ils nous ont piqué notre sport. Et puis, les Américains ne jouent pas à fond car ils ne veullent pas se blesser avant le début du championnat US.

Moi : - C'est vrai pour une majorité d'équipes, ils jouent aux US, mais ce n'est pas le cas du Japon, vainqueur la dernière fois, ni de Cuba, qui n'a que des joueurs amateurs et qui avait terminé 3ème. Et puis, si les joueurs étrangers jouent tous dans le championnat US, pourquoi eux ne craindraient t'ils pas de se blesser avant le début de saison?

Collègue US 2 : - ...

Collègue US 1 : - Peut être que les gens ne s'y intéressent pas parce que ça se passe à l'étranger ?

Moi : - La première phase se déroule un peu partout dans le monde, mais l'équipe US joue tous ses matchs à Toronto. Le second tour se joue intégralement aux USA. Là, l'équipe US vient de perdre 5 - 3 contre le Vénézuela et il y a juste un article de 10 lignes, sans photo, caché en bas de la page 5. Le reste de la page est consacré aux matchs amicaux des Phillies...

Collègue US 1 : - Ah d'accord.

Moi : - Excusez moi, je suis peu être stupide, mais je ne comprend toujours pas. Lorsque je me promène aux US, je vois des terrains de baseball partout, lorsque la saison de MLB est lancée, il y a des stades pleins et des matchs tous les jours. De plus, ce pays est très patriotique : On voit des drapeaux partout et l'hymne national est joué à la moindre occasion. Comment un pays aussi patriotique peut ignorer une compétition mondiale impliquant SON équipe nationale dans SON sport national ? Pour le coup, c'est une vraie coupe du monde, à domicile, et ce serait l'occasion de prouver que les US sont vraiment les meilleurs au monde, non ?

Collègue US 1 : - Oui, peut être, je ne sais pas. Les gens préfèrent suivre les équipes locales en général. Peut être parce que le pays est trop grand...

Moi : - Je ne peux pas m'empêcher de penser que ça veut dire que les US n'en ont rien à faire du reste du monde ! Ou bien la presse censurerait le fait que l'équipe nationale Américaine n'est pas aussi forte que ce que l'on veut croire ? Parce que quand Michael Phelps gagnait les médailles d'or à Pékin, il faisait la une des journaux tous les jours, et pourtant la natation n'a pas la popularité du baseball !

Collègue US 1 : - Je ne sais pas, je ne pense pas. (puis il quitte la table, parce qu'il a une réunion sur le point de commencer)

PS : Depuis ce jour là, l'équipe US a perdu 11 - 1 contre... Porto Rico, avant de gagner contre les Pays Bas 9 -3. Ce soir, elle joue de nouveau contre Porto Rico et une défaite la priverait une nouvelle fois de demi finale...

Week end sportif

21:25 dimanche 15 mars 2009

Ce week-end nous avons pris part à deux événements sportifs. Le premier s'est déroulé Vendredi soir, c'était un match de basket entre les Philadelphia 76ers et les Chicago Bulls.

Le match avait un côté historique car il s'est déroulé au Spectrum, une salle de sports construite en 1967 et qui sera détruite dans le courant de l'année. C'était donc le dernier match des 76ers dans cette salle et nous étions 17 500 à assister à leur victoire (104 - 101) contre les Bulls de Joakim Noah, le fils de Yannick, qui a plutôt bien joué ce soir là.

Voici un diaporama commenté d'une petite trentaine de photos concernant l'événement :




Dimanche, c'était ma deuxième désignation arbitrale aux USA. Encore une fois, deux matchs consécutifs (moins de 16 ans puis moins de 18) entre PDA (New Jersey) et le FC DELCO (Pennsylvanie). Ca s'est très bien passé et c'étaient mes derniers matchs avant deux stages arbitraux consécutifs durant les deux week-ends à venir.

Quelques photos de ces matchs :


Les tribunes et le terrain du foot du College of New Jersey


Ne sont ils pas sérieux, les gardiens armés de la boisson Gatorade ?


Le premier match, à la touche


Le second, au centre


Good luck ! Décidément ces Américains ne font rien comme nous, regardez l'équipe du FC Delco qui a tenu à avoir deux capitaines... Du jamais vu en 10 ans d'arbitrage !


Là j'indique la direction du vent


Là je participe au concours de la pire "pose grimace" d'arbitre de foot. Pas mal, hein ?

Pour voir toutes les photos de ces deux matchs, c'est par ici.

Depuis notre arrivée aux USA, nous avons beaucoup parlé de la vie ici, de nos voyages à droite et à gauche ainsi que de nos expériences diverses. Quelque chose que nous avons peu mentionné est le fait que nous sommes devenus de vrais dévoreurs de films en DVD, en général 4 à 5 par semaine. En France, c'était plutôt de l'ordre d'une fois par mois voire moins...

Les films Américains, maintenant, c'est plus pareil...

Après quelques temps passés aux USA (et un certain nombre de DVDs regardés) on a vite réalisé que :

  1. La ville (ou le lieu) dans laquelle se déroule le film joue un rôle très important. Dans certains cas, le lieu est pratiquement un "acteur" à part entière.
  2. Les acteurs prennent les accents locaux selon que l'action va se dérouler au Texas, en nouvelle Angleterre ou ailleurs. Et ils sont plutôt très bons à ce petit jeu là. C'est quelque chose que l'on perd complètement à la traduction et que je n'ai pas souvenir d'avoir vu dans un film Français, peut être par peur de tomber dans le cliché ?
  3. Le New Jersey (NOTRE état) est très souvent présent dans les films et on en est fiers. C'est comme ça, c'est tout.
Bien entendu, tout ceci se trouve amplifié en vivant aux US et après avoir visité certains des lieux faisant l'objet d'un film. Comment aurait on pu reconnaître Boston avant d'y avoir mis les pieds ? Et puis, il n'est pas rare de penser : "Tiens, la vue sur le Brooklyn bridge elle est bien depuis ce point là, il faudra qu'on y aille un jour". On ne voit plus les films de la même façon, c'est certain !

Une liste de films US classés par lieux

Il n'y a rien de mieux que des exemples concrets pour illustrer tout ceci. Voici donc une liste de films qui nous ont bien plu et qui prennent tout leur sens grâce au lieu où ils se déroulent :
  • Boston : La ville étudiante au caractère Européen est le cadre idéal pour tous les films impliquant l'université, le sport ou les cultures Italienne et Irlandaise. Exemples : Good Will Hunting (Will Hunting - 1997) - Mystic River (2003) - The Departed (Les infiltrés - 2006) - A beautiful mind (Un homme d'exception - 2001)
  • New York City : La ville certainement la plus filmée au monde ! Les films de catastrophe se plaisent à démolir NYC de toutes les façons possibles et imaginables, mais les vrais bons films font de NYC le cadre idéal pour les polars et les drames les plus sombres. Tous les méchants vivent à New York City ! Exemples : Se7en (1995) - 25th hour (24 heures avant la nuit - 2002) - Pride and glory (Le prix de la loyauté - 2008)

  • Las Vegas : La ville du pêché est bien entendu le cadre idéal pour les films d'argent mais c'est plus généralement la ville où tout peut devenir possible, comme dans Pay it forward (Un monde meilleur - 2000) - 21 (2008) - Ocean's eleven (2001)
  • Los Angeles : La ville privilégiée des réalisateurs Hollywoodiens puisqu'ils peuvent tourner "à domicile". Rares sont les films qui retranscrivent vraiment ce qu'est LA : l'enfer des freeways, le melting pot culturel, Hollywood... Ces deux exemples l'illustrent plutôt très très bien : Crash (Collision - 2004) - Mulholland drive (2001)

  • Philadelphie : Rocky (1976) est LE film lié à Philadelphie, l'exemple typique du rêve Américain où celui qui part de rien franchit les marches l'une après l'autre pour arriver au sommet... Cela ne pouvait se passer que dans la ville de l'indépendance des USA. Il suffit de se rendre au musée d'art de Philly pour mesurer l'impact du film sur la culture US et la ville : Outre la statue de Rocky, vous verrez à coup sur au moins un touriste se faire filmer en train de faire ceci.

  • Le Texas : No country for old men (2007). Le désert, les paysages, les personnages joués par d'excellents acteurs, l'histoire... Tout y est.
  • L'Alaska : Into the wild (2007) est un film à voir, un point c'est tout. Et c'est une histoire vraie, en plus.
  • Les états du Nord : Fargo (1996). Là encore, les frères Cohen explorent l'Amérique profonde, et c'est plutôt réussi.
Si vous avez d'autres films à nous suggérer, si vous avez vu un de ces films ou simplement si vous aimez le cinéma, n'hésitez pas à le dire et à laisser un petit commentaire !

Bilan Météorologique

13:45 mardi 10 mars 2009

Il parait qu'en France vous avez eu un hiver des plus rudes depuis 20 ans.
Chez nous l'hiver nous a offert son manteau blanc 2 fois depuis le début de l'année : le 3 février et le 2 mars. Il y a eu d'autres petits passages de neige, mais rien de très significatif.

Je suis allée faire quelques clichés, mais nous ne vous les avions pas encore montrés.

Tout d'abord celles du 4 février.
Après une journée entière de neige le soleil nous a régalé de ses rayons. L'idéal pour faire de belles photos de neige.







Puis le 2 mars, je suis sortie pendant qu'il neigeait.

Notre banc enneigé par le vent



Les canards sont de retour maintenant que le lac n'est plus gelé


Un petit nid recouvert de neige

Voilà pour la neige, maintenant place au printemps !
Ce week-end nous avons eu des températures très clémentes pour un mois de mars. Ce fut même l'occasion pour certains de faire un barbeccue.